En 2025, beaucoup d’utilisateurs pensent que Facebook est dépassé. On le dit réservé aux « vieux » ou « abandonné » par les jeunes. Pourtant, cette idée est loin de la réalité. Malgré sa réputation vieillissante, Facebook reste un pilier de la publicité en ligne. Les chiffres le prouvent : début 2025, la plateforme compte encore 2,28 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois, soit près d’un tiers de la population mondiale. On y trouve aussi plus de 10 millions d’annonceurs actifs, preuve que les marques continuent d’y investir massivement.
Facebook ne concurrence pas seulement les autres réseaux, il les complète. Là où TikTok, Instagram, YouTube ou LinkedIn misent sur le contenu vidéo ou la viralité, Facebook offre une puissance de ciblage et une portée publicitaire inégalée. Alors, pourquoi ce réseau « vieillissant » reste-t-il encore si efficace ? Quelles sont ses forces réelles ? Et comment les marques peuvent-elles encore en tirer profit ? Autant de questions auxquelles cet article répondra, pour comprendre pourquoi Facebook demeure, en 2025, un levier publicitaire incontournable.
Quelques chiffres sur les performances Facebook
Pourquoi Facebook reste (encore) un levier publicitaire incontournable en 2025 ? Les chiffres suivants le prouvent bien :
Audience publicitaire mondiale : en janvier 2025, Facebook atteignait environ 2,28 milliards d’utilisateurs dans sa portée publicitaire, soit près d’un tiers de la population mondiale. Facebook vous permet de toucher n’importe qui dans le monde.
Une audience qui ne cesse d’augmenter : selon theglobalstatistics, entre janvier 2024 et janvier 2025, la portée publicitaire de Facebook a gagné environ 93,3 millions d’utilisateurs, soit une progression de +4,3 %.
Taux de clic moyen (CTR) : pour les campagnes « trafic » sur Facebook en 2024, le CTR moyen était de l’ordre de 1,57 %, ce qui est loin d’être négligeable.
Conversion moyenne & retour sur investissement (ROAS) : En 2025, le taux de conversion des campagnes publicitaires Facebook est estimé à environ 1,62 % en moyenne toutes industries confondues. Par ailleurs, le ROAS moyen est de 3,8 :1 (soit 3,80 $ de retour pour 1 $ investi).
Coût par clic (CPC) : d’après Socialpulsestats, en 2025, le CPC moyen sur Facebook est estimé à environ 2,85 $ (soit une hausse d’environ 12 % par rapport à 2024).
Formats publicitaires et engagement mobile : Les campagnes mobile-first sur Facebook génèrent en 2025 un engagement supérieur de 62 % par rapport aux campagnes desktop.
Le concept à connaître : le « dark post Facebook »
Beaucoup d’annonceurs l’ignorent encore : Facebook offre la possibilité de créer des dark posts, aussi appelés publications non répertoriées. Concrètement, il s’agit de messages sponsorisés diffusés uniquement auprès d’un public ciblé, sans apparaître sur la page principale de la marque. Cette approche rompt avec les publications classiques visibles par tous les abonnés.
Le dark post fonctionne via le gestionnaire de publicités Meta. L’annonceur conçoit une publication, choisit un segment d’audience précis (âge, localisation, intérêts, comportements) et lance la diffusion. Seuls les utilisateurs correspondant à ces critères découvrent le contenu dans leur fil d’actualité, comme s’il s’agissait d’une publication organique.
Ce dispositif offre plusieurs avantages stratégiques. D’abord, il favorise l’A/B testing : une marque peut tester plusieurs versions d’un message sans saturer son fil ou brouiller son image. Ensuite, il renforce la personnalisation : chaque audience reçoit un discours sur mesure, adapté à ses besoins ou à son stade dans le parcours d’achat. Enfin, le dark post optimise la cohérence de la communication : la page publique conserve son ton institutionnel, tandis que les annonces ciblées répondent à des objectifs précis (conversion, engagement, retargeting). Lisez cet article de Julien Moreau, expert en web marketing de chez Alhena conseil pour tout savoir du Dark post Facebook !
Pourquoi Facebook reste un excellent levier publicitaire en 2025
1. Une audience massive et globale
Facebook compte des milliards d’utilisateurs actifs dans le monde, ce qui vous donne accès à une audience énorme tout en offrant des options de segmentation fines. En 2025, alors que certains réseaux stagnent ou plafonnent, Facebook continue d’augmenter ou de stabiliser ses chiffres d’usage, ce qui garantit une masse critique d’utilisateurs à cibler.
2. Un ciblage publicitaire ultra-puissant
L’un des avantages majeurs de Facebook est la finesse de son ciblage : démographique, géographique, centres d’intérêt, comportement en ligne, connexions… Vous pouvez affiner votre audience pour être cohérent avec vos objectifs commerciaux. Cette richesse permet non seulement d’atteindre “beaucoup” de personnes, mais surtout “les bonnes” personnes.
De plus, en combinant cela avec les dark posts (voir partie 1), vous pouvez adresser des segments spécifiques sans “polluer” votre page ou votre fil public.
3. Des formats variés et optimisés pour la conversion
Facebook Ads et la plateforme Meta offrent un large panel de formats : images, vidéos, carrousels, stories, collection ads, etc. Ces formats sont continuellement optimisés, et l’algorithme “apprend” quels visuels ou messages fonctionnent pour chaque public. Cela signifie que la plateforme ne repose plus uniquement sur la diffusion brute mais sur l’optimisation de performance.
Cette capacité d’adaptation est un atout clé en 2025, où la concurrence est forte et où il faut non seulement toucher, mais convertir.
4. Un retour sur investissement (ROI) mesurable
Quand il s’agit de publicité, ce qui compte avant tout, c’est le retour sur investissement. Facebook permet de suivre précisément les indicateurs : impressions, clics, conversions, coût par acquisition… Vous pouvez tester, ajuster, optimiser en temps réel. De nombreuses marques trouvent encore sur Facebook un coût par conversion très compétitif, surtout comparé à des plateformes émergentes où les prix montent rapidement. En d’autres termes : Facebook reste l’un des environnements où vous pouvez vraiment “faire du business” plutôt que simplement “faire de la visibilité”.
5. Une maturité technologique et régulatoire
Facebook existe depuis longtemps, et cela se voit : les outils publicitaires sont matures, les bonnes pratiques documentées, les intégrations avec d’autres systèmes (CRM, site web, pixel tracking) bien établies. Cela réduit les risques d’erreur et permet une prise en main plus rapide. De plus, Facebook a dû s’adapter aux questions de vie privée, de transparence publicitaire, etc. Cela renforce la confiance des annonceurs et des utilisateurs. En résumé : Facebook n’est pas un “nouveau jouet”, c’est un outil éprouvé qui peut être exploité avec ambition.
Comment tirer pleinement parti de Facebook pour vos annonces publicitaires ?
1. Définir clairement vos objectifs et votre audience
Avant de lancer votre campagne ou publiez votre annonce publicitaire, posez-vous les bonnes questions : qu’attendez-vous ? Notoriété, trafic, conversion, vente ? Ensuite, définissez votre audience avec précision : âge, sexe, localisation, intérêts, comportements… L’objectif est d’être spécifique sans pour autant exclure tout le monde et tomber dans l’effet “trop ciblé”.
Une fois l’audience définie, pensez à segmenter : créer des sous-groupes pour tester différents messages ou visuels.
2. Choisir le bon format et le bon message
Selon votre objectif, adaptez le format (image/vidéo/carrousel/stories) et créez un message pertinent pour votre public. Les visuels doivent être accrocheurs, le texte clair, l’appel à l’action visible. Pensez aussi à l’expérience mobile (la majorité des utilisateurs sont sur mobile) : privilégiez les formats optimisés mobile.
3. Utiliser l’A/B-testing et optimiser en continu
L’une des clés pour réussir est de tester. Créez plusieurs variantes de votre publicité : visuels différents, titre différent, appel à l’action différent. Analysez les résultats, supprimez les moins bons, doublez les meilleurs. Utilisez les données que Facebook vous fournit pour ajuster vos campagnes (coût par clic, taux de conversion, etc). Et surtout : répétez le processus. Une campagne qui réussit aujourd’hui peut stagner demain sans optimisation. Les dark posts sont particulièrement utiles pour ce type d’expérimentation, car ils ne “polluent” pas votre page publique.
4. Intégrer Facebook dans un écosystème marketing plus large
Même si Facebook est très performant, il ne faut pas le considérer comme un canal isolé. Combinez-le avec votre site web, votre CRM, vos campagnes e-mail, éventuellement d’autres réseaux publicitaires. Par exemple : utilisez le pixel Facebook pour retargeter les visiteurs de votre site, créez des audiences similaires (lookalike), et alimentez le tout via Facebook Ads pour maximiser la conversion. En 2025, le canal publicitaire n’est plus “tout seul” : c’est un maillon d’une chaîne d’engagement qui commence bien avant l’annonce et continue bien après.
5. Surveillez les budgets et la rentabilité
Facebook vous permet de paramétrer des budgets journaliers ou globaux, de choisir des enchères automatiques ou manuelles. Il est crucial de surveiller vos dépenses et de ne pas laisser une campagne tourner sans contrôle. Si le coût par acquisition monte trop haut, il faut intervenir : adapter l’audience, changer le message, revoir le format. En résumé : gardez un œil constant sur vos KPI, mettez en place des alertes ou seuils, afin que vos campagnes restent rentables.
